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L’exposition “Les cathares, une idée reçue” présentée à l’université de Cologne

Le GIS HéPoS, en collaboration avec le CEMM (Université Paul Valéry Montpellier 3), l’université de Bonn et l’université de Cologne, présente l’exposition Die Rheinlande und die ‘Erfindung’ der Katharer (“La Rhénanie et l’invention des cathares”), à l’université de Cologne, (Philosophikum, Historisches Institut, Bibliothek für Mittlere und Neuere Geschichte, Albertus-Magnus-Platz – 50293 Köln) du 22 mai au 30 juin 2023.

Manifestation d’ouverture: 22 mai 2023, 17h45-18h30 (Philosophicum, Raum 3.006).

Ouverture de l’exposition: 22 mai, 18h45.

Contacts: Étienne Doublier (e.dublier@uni-koeln.de) et Eugenio Riversi (riversi@uni-bonn.de).

A propos de l’exposition

Version allemande de l’exposition Les cathares, une idée reçue, présentée pour la première fois à l’université Paul Valéry Montpellier 3 en octobre 2018 à l’occasion de la Fête de la science, l’exposition a déjà été présentée dans des universités françaises et allemandes. Un catalogue en allemand, par Markus Krumm, Eugenio Riversi et Alessia Trivellone, vient de paraître chez Schnell und Steiner (2023).

(DE) Themenvorstellung

Die Häresie der Katharer wird in der Geschichtskultur gemeinhin mit Südfrankreich assoziiert. Diese verbreitete Idee wird sogar von der regionalen Tourismusindustrie gestärkt, die aus dieser Bezeichnung eine Marke gemacht hat: le Pays cathare. Eine konstruktivistische Tendenz der Häresieforschung hat in den letzten Jahren gezeigt, dass sich hinter diesem Namen ein vielfältiges Phänomen verbirgt, und dass die Idee einer einheitlichen ‚Gegenkirche‘ der Katharer eher das Ergebnis eines vielschichtigen modernen Konstrukts ist. Dieses Konstrukt hängt jedoch von der Schaffung eines Feindbildes im hochmittelalterlichen Europa ab: Der Kampf gegen die Häresie in Südfrankreich und der berüchtigte Albigenserkreuzzug (1209–1229) sind nur ein Teil davon. Ein anderer früher und wichtiger Beitrag entstand im 12. Jahrhundert in den Rheinlanden. Insbesondere der Bonner Kanoniker und spätere Benediktinermönch Eckbert von Schönau ‚erfand‘ aus spätantiken Texten und aus der direkten Auseinandersetzung mit Personen, die als Häretiker wahrgenommen wurden, eine neue, von ihm als „katharisch“ bezeichnete Identität.

(FR) Le sujet de l’exposition

Dans l’historiographie, l’hérésie cathare est communément associée au sud de la France. Cette idée répandue est même renforcée par l’industrie touristique régionale, qui a fait de cette appellation une marque : le “Pays cathare”. Une tendance constructiviste de la recherche sur l’hérésie a montré ces dernières années que derrière ce nom se cache un phénomène aux multiples facettes et que l’idée d’une ‘contre-église’ unique des cathares est plutôt le résultat d’une construction moderne à plusieurs niveaux. Cette construction dépend toutefois de la création d’une image de l’ennemi dans l’Europe du Moyen Âge central. Si la lutte contre l’hérésie dans le sud de la France et la tristement célèbre croisade des Albigeois (1209-1229) n’en sont qu’une partie, une autre contribution précoce et importante a vu le jour au XIIe siècle dans les pays rhénans. En particulier, le chanoine de Bonn et futur moine bénédictin Eckbert von Schönau a ‘inventé’ une nouvelle identité, qu’il a qualifiée de ‘cathare’, à partir de textes de l’Antiquité tardive et de la confrontation directe avec des personnes perçues comme hérétiques.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
HéPoS (20 mai 2023). L’exposition “Les cathares, une idée reçue” présentée à l’université de Cologne. Hérésie, Pouvoirs et Sociétés. Consulté le 9 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/pht0


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